Le sens spirituel de Races


La race Adamite

A chaque continent disparu correspond une race ; mais combien notre globe a-t-il eu de continents ? C'est ce que personne ne saurait dire aujourd'hui.
Dans les légendes les plus anciennes qui nous rapportent la présence de l'homme sur le globe, il y a un fait que nous devons constater, c'est que le nom d'Adam ne s'applique pas à un homme, mais à une suite d'individus désignés sous le nom d'Adams, d'où la race Adamite. Celle-ci est une de celle qui aurait été connue des Babyloniens par tradition. De quelle couleur était-elle cette race ? C'est ce que nous allons voir.


Les différentes races primitives

On admet assez généralement qu'il y a eu deux races primitives, génératrices de celles qui vinrent plus tard et desquelles nous sommes issus.
La première race disparue fut, on a de fortes présomptions pour le croire aujourd'hui, une race noire, celle que nous venons de nommer les Adams et une seconde race blanche qui serait demeurée pure pendant longtemps, pendant une longue période de temps (Epoque, Kalpa, etc.). Ce qui confirmerait ce qui précède, c'est que les Babyloniens, à l'époque du grand cataclysme connu sous le nom de Déluge Asiatique, auraient reconnu ces deux races principales et distinctes, celle des Adams (race noire) et celle des Sarku (race blanche) ; mais antérieurement à celles—ci, il aurait existé une race éthérée, céleste, celle des Dieux (race ancestrale de celles dont nous venons de parler) qui aurait été la progénitrice de notre seconde et troisième race. De sorte que le premier continent que nous connaissions, Continent Polaire aurait reçu la troisième race sur laquelle nous ne savons absolument rien.
Le second continent dit Hyperboréen porta la quatrième race qui vécut probablement au début de l'âge tertiaire, c'est ce continent qu Homère nomme la terre de l'éternel soleil. Le troisième continent fut dénommé Austral, c'est la Lemuria de la science ; il porta la cinquième race dite des Lémuriens. On suppose que les hommes de cette race étaient fort grands, des colosses. Ce continent aurait disparu à l'époque Eocène. Le quatrième continent donna naissance aux Atlantes, la sixième race, et renfermait dans son sein les Gibborim ou magiciens.

Ici, nous devons ouvrir une parenthèse et dire que bien des écrivains n'admettent que cinq races au lieu de sept. Ainsi, d'après un livre sanskrit que noué allons mentionner, le déluge, c'est-à-dire celui qui fut le plus considérable, engloutit la quatrième race, habitant l'Atlantide. Voici comment est raconté le fait dans les Stances de Dzyan:
« la quatrième race devint grande par l'orgueil. Nous sommes les Rois, disaient ses hommes, nous sommes les Dieux. Ils prirent des femmes belles à voir, qu'ils choisirent parmi les races à la tête étroite, c'est-à-dire sans intelligence. Ils engendrèrent des monstres, de méchants démons mâles et femelles et aussi des Khados à l'intellect étroit. Ils bâtirent des temples pour le corps humain ; ils adorèrent le mâle et la femelle, alors le troisième œil (le sens intérieur) devint paralysé.
Ils bâtirent des cités immenses avec des terres rares et des métaux, et avec le feu ; avec les pierres blanches des montagnes et avec les pierres noires, ils firent des statues à leur image et de même taille qu'eux et les adorèrent.
Les premières grandes eaux vinrent, elles engloutirent les sept îles ; les saints furent sauvés, mais les pervers périrent. »

Tandis que considérons cette quatrième race dont nous venons de parler, comme la sixième. Voilà donc une grande différence entre notre donnée et celle que nous venons de mentionner qui est plus généralement admise. Qui a raison, qui a tort dans cette question ? Ce n'est pas à nous à décider, cependant nous pouvons ajouter en faveur de notre thèse que l'origine du monde remonte à une antiquité si reculée, qu'il n'est pas étonnant qu'il y ait eu six races avant la nôtre. Du reste, tous les auteurs s'accordent à dire que toutes ces races ont eu des sous-races ; donc nous pouvons dire sans trop nous aventurer que nous appartenons à la septième race venue sur le cinquième continent ; mais il est probable, qu'entre la race Aryenne et la race Atlante, il y a eu des races mixte' qui ont formé une transition entre notre race et celle de ces mêmes Atlantes.


Les quatre races admises par d'autres auteurs

Cependant, comme nous désirons que nos lecteurs aient une connaissance complète de ce que pensent d'autres auteurs qui n'admettent que quatre races ; nous donnerons ici une page d'un livre de M. Edouard Schuré, qui résume merveilleusement la question :
« Les quatre races qui se partagent actuellement le globe sont filles de terres et de zones diverses. Créations successives, lentes élaborations de la terre en travail, les continents ont émergé des mers à des intervalles de temps considérables que les anciens prêtres de l'Inde appelaient cycles interdiluviens. A travers des milliers d'années, chaque continent a enfanté sa flore et sa faune couronnée par une race humaine de couleur différente.
Le continent austral, englouti par le dernier grand Déluge, fut le berceau de la race rouge primitive, dont les Indiens d'Amérique ne sont que les débris issus de Troglodytes qui gagnèrent le sommet des montagnes quand s'effondra leur continent. L'Afrique est la mère de la race noire appelée Éthiopienne par les Grecs. L'Asie a mis à jour la race jaune, qui se maintient dans les Chinois. La dernière venue, la race Blanche est sortie des forêts de l'Europe, entre les tempêtes de l'Atlantique et les sourires de la Méditerranée. Toutes les variétés humaines résultent des mélanges, des combinaisons, des dégénérescences ou des sélections de ces quatre grandes races... Dans notre cycle, c'est la race blanche qui domine et si l'on mesure l'antiquité probable de l'Inde et de l'Egypte, on fera remonter sa prépondérance à sept ou huit mille ans. »

Evidemment, M. Edouard Schuré s'appuie sur la donnée généralement admise, notamment sur celle de notre regretté ami François Lenormant, qui dans son Histoire des peuples d'Orient, tome I, nous dit : « Cette division de l'humanité en quatre races successives et originaires, était admise par les plus anciens prêtres de l'Eglise. Elles sont représentées par quatre figures à types et à teintes différentes dans la peinture du tombeau de Seti Ier à Thèbes. La race rouge porte le nom de Rot ; la race asiatique au ton jaune, celui d'Amou ; la race africaine au teint noir, celui d'Halasiou ; la race Lybico-européenne au teint blanc, aux cheveux blonds, celui de Tamahou. » C'est cette donnée Égyptienne qui a été reproduite par tous les auteurs. Est-elle la vraie ?

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