Le sens spirituel de Nirmanakâya


Dans la religion hindoue

Nirmanakâya est le nom d'un des trois vêtements allégoriques ou fluidiques, comme nous l'apprend H. P. Blavatsky :
« Les trois corps ou formes bouddhistes sont appelés : Nirmanakâya, Sambhogakâya et Dharmakaya. Le premier est cette forme éthérée que l'on prendrait lorsque, quittant le corps physique, on apparaîtrait dans son corps astral, si on avait en outre toute la connaissance d'un adepte. Le Bodhisattva (Bouddha de compassion) développe en lui-même cette forme à mesure qu'il avance sur le sentier. Ayant atteint le but et refusé son fruit, il reste sur la terre comme adepte ; et quand il meurt, au lieu d'aller en Nirvâna, il reste dans ce corps glorieux qu'il a tissé pour lui-même, invisible à l'humanité non initiée, pour la surveiller et la protéger.
Sambhogokaya est la même chose, mais avec le lustre additionnel des trois perfections, dont l'une est l'oblitération entière de tout rapport terrestre. Le corps Dharmakâya est celui d'un Bouddha complet, c'est-à-dire pas de corps du tout, mais un souffle idéal : la conscience engloutie dans la conscience universelle, ou l'âme vide de tout attribut. Une fois Dharmakâya, un adepte ou Bouddha laisse derrière lui tout rapport possible, toute pensée même de la terre. Ainsi, pour aider l'humanité, un adepte qui a gagné le droit au Nirvana renonce au corps Dharmakaya, en langage mystique : ne garde de Sambhogakaya que la grande et complète connaissante et reste dans son corps Nirmanakaya.
L'Ecole ésotérique enseigne que Gautama Bouddha, avec plusieurs de ses arhats, est un Nirmakanaya de ce genre, et qu'au-dessus de lui, à cause de son grand renoncement et de son sacrifice au genre humain, il n'y en a pas de connu. »

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