Le sens spirituel de Devakan


Un état de repos

Devakan est un terme d'origine tibétaine qui se prononce Devak'hane, (pas de voyelle nasale). Ce n'est pas un lieu mais un état de repos et de récompense qui succède aux luttes, aux douleurs et aux labeurs des existences transitoires de l'homme sur la terre. C'est un état subjectif ou spirituel par lequel l'homme passe après chacune de ses réincarnations. Il conserve dans cet état sa pleine conscience personnelle ; il jouit dans cet état des résultats qu'il a acquis par ses pensées, ses paroles, actes et actions de sa précédente existence. Quand ce Karma est épuisé, son individualité seule passe à une autre existence. L'homme passe donc sans cesse alternativement dans deux séries l'une physique, l'autre d'existences distinctes spirituelle.


Le monde des effets

Par opposition à la vie terrestre, qui est le monde des causes, on pourrait appeler le Devakan le monde des effets. L'état Devakanique est incompatible avec les goûts et les sentiments sensuels ou matériels de la dernière personnalité.
En devakan, notre ego est une entité toute mentale, toute spirituelle. Il y a du reste une infinie variété de manières d'être dans le Devakan qui correspondent à l'infinie variété des mérites qui existent parmi les hommes, car le devakan, bien qu'un état et non un lieu comme nous l'avons dit précédemment, est une sorte de Paradis ou l'Ego se crée l'œuvre de ses aspirations, de ses facultés. Ce ciel devient sa propre création.
Quelle est la durée de l'état devakanique ? Cette durée est fort longue, les occultistes admettent que sa durée minimum est de 1500 ans. Le lecteur trouvera ce délai bien long. Oui, s'il le compare à la durée de la vie humaine mais qu'est-ce à côté de l'éternité ? Moins qu'une heure. Donc la longue durée de l'état devakanique est parfaitement admissible, après réflexions.

Utilisation des cookies

1001spiritualites et souhaitent utiliser des cookies.

Vous pourrez à tout moment modifier votre choix en cliquant sur Gestion des cookies en bas de chaque page.