Le sens spirituel de Paiti-dhâna
Une étoffe de laine
Quand les Perses prient, ils s'appliquent sur la bouche un morceau d'étoffe de laine quadrangulaire (Paiti-dhâna) qui est large de deux doigts sur sept. Selon Strabon (733), ce morceau d'étoffe pendait depuis le couvre-chef jusque sur les lèvres. Il servait à préserver le feu pur, de l'atteinte de leur impure haleine. Le feu brûlait ordinairement sur un bûcher placé sur un autel d'argent. Des mages vêtus de blanc nourrissaient la combustion du foyer avec du bois de Santal. Ils l'attisaient au moyen de faisceaux de verges.