Le sens spirituel de Zodiaque


Un espace de ciel

Le Zodiaque est un espace de ciel que le soleil parcourt dans l'année, lequel espace est divisé en douze parties, qui contiennent chacune une constellation. Ces douze parties du ciel sont représentées par des signes dits zodiacaux, lesquels signes symbolisent la Divinité.


La précession des équinoxes

« Depuis les temps les plus reculés la Divinité suprême, nous dit le Dr Pascal, a été sans cesse représentée par la figure du signe zodiacal dans lequel le soleil se trouve à l'équinoxe du printemps. Or, chaque année le soleil entre sur un point un peu en arrière de celui dans lequel il se trouvait l'année précédente : on appelle ce retard la Précession des Équinoxes. Au bout de 2150 années, le recul est équivalent à l'étendue de l'un des signes du zodiaque, et, comme il y a 12 de ces signes, après 25 900 ans, le soleil est revenu au moment de l'équinoxe du printemps au point du ciel qu'il occupait 25 900 ans auparavant.
En calculant de cette manière, on voit que, 4 000 ans avant J.-C., le soleil entrait à l'équinoxe du printemps, dans le signe du Taureau. A ce moment, la Divinité était partout représentée sous le symbole du bœuf : en Egypte, dans l'Inde, en Assyrie, en Phénicie, dans toutes les nations civilisées.
Le bœuf Apis, sur la terre des Pharaons et Nandi, sous le ciel de l'Inde en sont restés les deux les plus populaires. Quelques auteurs chrétiens, pour rapetisser un symbolisme qu'ils ne pouvaient comprendre, ont essayé de l'expliquer par le côté phallique, oubliant que ces bœufs étaient les emblèmes de la pure création cosmique et non-humaine. Nandi et Apis, en effet, étaient blancs et hermaphrodites, ce qui, pour tout étudiant de la symbologie sacrée, délimite nettement leur place. Il n'y a de phalliques que les divinités lunaires, et ceux qui compareront Osiris avec Jéhovah sauront dans quel rang ils devront placer chacun d'eux.
Deux mille ans plus tard, vers 1707 avant J.-C., la Précession équinoxiale faisait rentrer le soleil à l'équinoxe du printemps dans le signe du Bélier. Moïse régnait alors sur le peuple hébreu et, en Initié des sanctuaires égyptiens, il suivit la loi et obligea son peuple, malgré sa résistance, à adopter le symbole nouveau du Dieu de l'univers.
L'agneau, le fils du bélier, le fils de Dieu, prévalut chez les Hébreux. Les autres peuples prirent le Bélier. C'est ce dernier qui représentait Ammon et plus tard Zeus et d'autres divinités nationales. C'est pourquoi aussi Moïse est représenté avec deux cornes sur la tête, car il était le chef spirituel de son peuple et, comme tel, il avait droit à ce symbolisme.
Les Initiés des temples païens savaient comme Moïse que 2000 ans après, le soleil passerait dans le signe des Poissons et que, dès lors, le poisson deviendrait le glyphe de la Divinité Suprême. Déjà les Phéniciens avaient le culte de Dagon, l'homme-poisson, ce dont les chrétiens ont fait, plus tard, Jonas dans la baleine. Mais, comme on était sous le règne du Taureau à cette époque, ce culte devait être l'héritage des peuples émigrés de l'Atlantide et avait dû se perpétuer de génération en génération depuis le dernier passage du soleil dans poissons, 20 000 ans auparavant. De là aussi, sans doute, la première incarnation de Vishnou en poisson (matsya). Les Chaldéens avaient Oannès, c'est-à-dire Dagon, le même homme-poisson que les Phéniciens et les Juifs rapportèrent de leur captivité de Babylone, le nouveau signe mystique du Messie futur : le poisson.
Dag, signifie Messie. Arbanel dit que ce Messie devait naître au moment de la conjonction de Saturne et Jupiter dans le signe des poissons, ce qui est une réminiscence travestie de l'entrée du Soleil dans ce signe. Les chrétiens adoptèrent cet hiéroglyphe comme symbole du Christ et une amulette chrétienne, très commune au Moyen-Age encore, était formé de trois poissons placés en triangle et surmontés de cinq lettres grecques. Sur les tombeaux des catacombes se trouvait gravée fréquemment la Vesica piscis, qui n'est qu'une représentation du signe zodiaque des Poissons. Parmi les symboles que Saint-Clément recommande aux chrétiens de choisir spécialement, se trouve celui du poisson.
Ce symbole, pourtant, a été pris trop tôt. Pour rester d'accord avec la science des Hiérophantes initiés, le christianisme aurait dû attendre le cinquième siècle de notre ère avant de l'adopter, car le soleil n'est entré à l'équinoxe du printemps, dans le signe des Poissons, que vers l'an 440 après J.-C. De plus, il n'a été adopté définitivement ; celui de l'agneau a prévalu ; il ne reste guère aujourd'hui que la mitre comme souvenir du poisson mystique. Elle couronne nos évêques et a la forme d'un museau de tanche.
Vers l'an 3200, le soleil entrera dans le Verseau et la prophétie symbolique de l'Évangile sera réalisée : « Vous rencontrerez un homme portant un vase d'eau. » C'est bien, en effet, la figure du verseau.
Deux mille ans plus tard, la terre sera régie par le Capricorne, le bouc honni de Mendès, qui figure le pentagramme renversé, signe de la magie noire qui prévaudra alors parmi les hommes.
Nous avons essayé de présenter ici en quelques lignes, la raison astronomique des symboles zodiacaux de la Divinité. Il est six autres raisons qu'il faudrait donner encore pour avoir l'explication complète de ce fait bizarre en apparence. On verrait alors combien profonde était la science des temples hindous, chaldéens, égyptiens, étrusques et grecs, et combien déchue celle des représentants des religions modernes qui sont affublés d'ornements symboliques dont ils ignorent la signification et qui ont perdu la clef des Mystères qu'ils enseignent. »

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