Le sens spirituel de Ligature


Une sorte de maléfice

Les ligatures désignent un maléfice au moyen duquel on liait ou paralysait certaines facultés physiques de l'homme ou de la femme. On nomme chevillement, le maléfice qui bouche un conduit, le canal de l'urètre par exemple. On nomme embarrure l'empêchement magique des mouvements d'un homme ou d'un de ses organes. Enfin, on nomme plus spécialement ligatures le maléfice qui empêche un membre d'agir, qui le frappe d'impuissance, un homme d'approcher une femme. C'est là, ce qu'on nomme vulgairement nouement de l'aiguillette, aiguillette nouée.
Le chevillement, l'embarrure, le nouement de l'aiguillette constituent des maléfices désignés sous le terme générique de ligatures.


Les ligatures dans l'antiquité

D'après la tradition, Cham serait l'inventeur du nouement de l'aiguillette ; les Grecs le connaissaient et le pratiquaient. Platon (Des Lois, livre II) conseille à ceux qui se marient de bien prendre garde aux charmes et ligatures qui peuvent troubler la paix du ménage.
Les Romains connaissaient le nouement de l'aiguillette. On trouve même dans Ovide et dans Virgile, les procédés utilisés par les sorciers de leur temps. Le principal consistait en une figure de cire, une sorte de Priape, qu'on serrait avec des rubans ou cordons, en prononçant sur ces figures de cire des conjurations.
Le moyen-âge a également utilisé largement les ligatures.

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